Monday, February 20, 2006

Someday

Someday I hope to enjoy enough of what the world calls success so that somebody will ask me, "What's the secret of it ?" I shall say simply this: "I get up when I fall down".

J'espère un jour pouvoir être admirée dans cette société, afin que quelqu'un puisse me demander: "Quel est le secret de tout cela ?". Je pourrai alors répondre, simplement, "Je me relève quand je tombe".

Saturday, February 18, 2006

Sans rancune

Je ne sais pas par où commencer.
Vivien ne s'est pas réveillé mercredi. Il ne se reveillera pas. Ca fait mal. Ce qui fait le plus mal, c'est de devoir sans arrêt penser à ceux d'avant, et ceux qui suivront. Faire une liste morbide, comme si Vivien était le numéro 6 de la liste. Non mec. Je te considère bien plus que ça.
Vivien, c'était un mec bien. On savait ce qu'il pensait. Je suis dégoutée de penser à quelqu'un d'une façon totalement positive uniquement après sa mort. Mais je suis heureuse d'avoir eu cette conversation sincère, 1 semaine avant sa mort, qui me faisait penser à ce gars d'une façon très positive. Une discution entre 2 personnes qui s'appréciaient et qui ont été capable de se le dire sans prévoir ce qui allait arriver. Je suis heureuse d'avoir fait exception de ma rudeur pour Viv. Je suis heureuse de ces excuses qui ont été faite après de mauvaises interpretations de nos actes ou façon de penser. Je suis heureuse de ces deux derniers mots qu'on s'est dit. "Sans rancune". C'est ce que je garde de ce gars. Beaucoup de réflexion, la conscience de ses forces, de son talent, mais aussi de ses erreurs, et avant tout cette capacité à être sincère.
On ne se fera jamais cette partie de ping-pong. On ne se fera pas cette sortie en boite. Mais on ne nous enlevera pas ces moments passés. Ces petits sourires. Quel playboy, ce mec. On ne nous enlevera pas les partés, on ne nous enlevera pas le chansonnier. On ne nous prendra pas ce qu'il nous a apporté. On ne nous prendra pas ces images, on ne nous enlevera pas notre mur. On ne me reprendra pas les moments que j'ai passé à lui couper les cheveux. On ne me reprendra pas ce qui est beaucoup plus qu'un dessin sur un sac. On ne me reprendra pas le coeur qu'il y a mis. On ne me reprendra pas ces moments de sincérité par rapport à ça. On ne nous l'enlevera pas. On ne me l'enlevera pas.
Au lieu de penser à toutes les choses qui auraient pu être faite, je prefère penser à tout ce qui a été fait. Au lieu de penser aux 6 mois qui nous restaient à vivre ensemble, je préfère penser aux 6 mois qui ont été vécu. On nous prend Vivien le 15 fevrier 2006. On ne nous prend pas le Vivien d'avant. C'est pour ça que je reste croyante.
J'ai peur. Peur que la nervosité l'ai tué. Peur que la société l'ai tué. Peur que la conformité l'ai bouffé. Je ne comprend pas. Et je refuse de comprendre. Mais j'accepte.
Merci. Je comprend maintenant ce que tu disais. Je ferai attention à ce qui me reste. J'oublierai pas. Je t'oublierai pas.